En ce moment, je suis dans une grande période de réflexion. Professionnelle. J'adore faire de la photographie culinaire. Vraiment.
Comme l'ont été le chant, le théâtre, le dessin mais aussi la lithothérapie, la cuisine et la photographie sont mes grandes passions depuis de nombreuses années. Ça m'anime profondément. Ça m'anime toujours. Mais je n'y prends plus le même plaisir.
Sûrement parce qu'aujourd'hui il s'agit d'une activité semi-professionnelle et que c'est de plus en plus compliqué de tout concilier: Un travail à temps plein, des cours dans une école, des contrats avec des marques, des ateliers culinaires, du réseautage ... Je rentre dans une phase d'épuisement.
J'essaie aussi de m'occuper de moi. Par cela, je parle de sport, de repos, de déconnexion. Par cela, je parle aussi de laisser de la place à quelqu'un dans ma vie, nous trouver du temps, sereinement. Et avec tout ce que j'entreprends, parfois je sens la saturation arriver, le manque de temps, de calme, de repos, de silence. J'ai besoin de m'enfermer dans ma bulle (mon cocon que je ne vois jamais, à part pour le nettoyer) ... et si je m'écoutais je n'en sortirais plus.
Alors, non, je ne suis pas dépressive, je vais bien, très bien même. Mais je sature. Je suis arrivée à un croisement de ma vie professionnelle ou il est nécessaire de faire des choix. Savoir ce que je veux vraiment. Ce qui est réellement envisageable.
Ça vous est arrivé aussi, non ?
Mais sinon, je reste une foodista, hein. Je choisis toujours ma destination de vacances en fonction de la nourriture qu'on y mange et de son terroir. Je me sens toujours vide quand mon frigo l'est. J'ai toujours 2 meubles à épices et 15 planches. Je prends toujours mes assiettes en photo et je choisis toujours le vin à table. Je suis juste un peu saturée et j'avais besoin d'en parler ici ...
Avec mon alimentation, j'ai un peu mis de côté le moment béni de l'apéro (ben oui, c'est pourtant mon moment préféré mais que voulez-vous, la volonté). Je me suis décidée à refaire une petite recette apéritive, parce que je suis sûre qu'elle vous plaira et vous fera plaisir.
Faire plaisir, partager. A la base, j'ai ouvert ce blog pour ça. Et si je perds tout ça, il n'aurait alors plus lieu d'exister ... Peu importe mon niveau, mon influence, mes compétences. Si l'essence n'y est plus, ce blog disparaitra. Parfois, ça me fait un peu peur de réfléchir à tout ça.
J'ai servi mes petits cakes surprise aux œufs de caille avec un vin blanc AOP Corbières Comme une évidence. Un vin frais aux notes minérales offrant une bouche fruitée de melon blanc et pêche. Il accompagnera à merveille vos apéritifs !
Pour 8 cakes salés
Il vous faut
- 2 œufs
- 25 cl de lait ou crème de soja
- 225 gr de farine
- Un sachet de levure chimique
- Sel
- Poivre
- Quelques brins de persil
- 125 gr de poitrine fumée en petits dés
- 100 gr de fromage râpé type emmenthal
- 1 c à c de moutarde douce
- 16 petits œufs de caille
Faites cuire les œufs de caille 3 minutes dans de l'eau bouillante. Plongez les dans l'eau froide.
Pendant qu'ils refroidissent, préparez la pâte. Dans un cul de poule, cassez les œufs et battez les avec la crème de soja. Salez et poivrez. Ajoutez le persil ciselé. Tamisez la farine, puis la levure. Ajoutez le fromage râpé et la poitrine fumée détaillée en morceaux. Mélangez bien.
Écaillez les œufs de caille et réservez les.
Préchauffez le four à 200°.
Huilez ou beurrez les moules individuels. Versez une cuillère à soupe de pâte. Plongez 2 œufs de caille par cake et recouvrez avec de la pâte.
Reproduisez jusqu'à apurement de la pâte.
Enfournez pour 20 minutes à 180°. Laissez refroidir et dégustez à l’apéritif ou pour un pique-nique.
Track: Le chant des sirènes 2 - Frero delavega
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