Aujourd'hui, je suis devant ma page WordPress toute blanche et j'aimerai avoir quelque chose à vous raconter. Même d'intime. Mais rien ne vient. Aucune anecdote. Il se passe pourtant tant de choses dans ma vie. Ces deux dernières années ont été riches, parfois trop. Et nous voilà presque au crépuscule de 2015. Dans un climat de crainte. Après la terreur.
A la fin de 2014, je m'étais promis que 2015 serait une année de reconstruction, de calme. Il y en a eu. Un peu. Mais il y a eu beaucoup de tourments aussi.
Je me rends compte qu'ils furent nécessaire. Le cœur est bien plus difficile à convaincre que l'esprit. Ça crée des dissonances, des tiraillements et le besoin de traverser une phase dite transitoire, d'apprentissage. A vivre avec. Ou sans.
2015 aura été une année blanche. Je n'ai pas fait de cette année ce que j'espérais intimement. J'ai fait mieux, je vous l'avoue. Ça a été mon année à moi. Ça faisait bien trop longtemps que je n'avais pas vécu seule avec moi-même. Pris du temps pour moi. M'occuper de moi. De mes projets, de mon nid. Me confronter à moi, celle qui ne savait plus ce qu'elle attendait de la vie. Cesser de lutter et me battre enfin pour moi.
Un matin, on se lève en ayant conscience qu'il est temps de suivre le courant. De lâcher prise. De faire confiance. De se faire confiance.
Je repensais à ça le matin où je me suis préparée ce plat. Un dimanche matin. Jour de brunch. J'avais mis la musique un peu fort. Je dansais dans la cuisine en pyjama. Gaïa me regardait dans le coin de la porte avec beaucoup de bienveillance.
Cet article, c'est aussi l'occasion de remercier ceux qui sont là, au quotidien et qui m'ont permis sur l'année qui vient de s'écouler de (re)prendre conscience de ma valeur. Leur confiance, leur soutien, leur présence. Eux qui comme Gaïa me regardent avec bienveillance. Leurs regards, leurs mains parfois invisibles m'ont aidé à me relever.
Parce que oui, on se relève de tout. Et la vie est belle. Surtout quand on pense à l'avenir.
Coucou. Tu me vois dans la cuillère ?
Il vous faut
Pour 2 personnes
- 4 pommes de terre
- 20 gr de Comté
- 3 tranches de poitrine fumée
- 2 gros œufs bio
- Persil
- Ciboulette
- Fleur de sel
- Poivre du moulin
Râpez les pommes de terre avec la peau. Mélangez les dans un bol avec un peu de sel et du poivre.
Huilez des ramequins. Répartissez les pommes de terres râpées jusque sur les bords.
Enfournez pour 15 minutes à 180°.
Laissez tiédir. Répartissez des morceaux de poitrine fumée sur le pourtour, le long des bords.
Coupez le comté en petits morceaux (ou râpez le) et déposez le au fond des ramequins.
Cassez l’œuf au centre.
Enfournez pour 12 à 15 minutes à 180°.
Au moment de déguster, parsemez de ciboulette et persil ciselé. Ajoutez de fleur de sel.
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