Les repas dominicaux ont marqué mon enfance. Je me souviens de la cuisine de ma grand-mère. Une petite cuisine toute simple, d'où sortait toutes sortes de merveilles, des odeurs divines ... Les crêpes, le poulet rôti, le gigot de Noël.
J'aime ces odeurs qui s'échappent d'une porte de cuisine, c'est en quelque sorte ma madeleine de Proust. Il n'y a pas une odeur particulière qui ressort du tableau, c'est le tableau lui même ...
Et aujourd'hui, rien ne me fait plus plaisir que de préparer un repas dominical pour mes parents. Préparer une jolie table, élaborer un menu, veiller à ce que chacun y trouve son compte ... les légumes pour ma mère, l'absence de gluten pour mon père, etc.
L'agneau est une viande que j'adore. Je l'aime rosé ... ou carrément, confite, accommodée d'épices venues d'ailleurs, de miel, d'herbes fraiches, d'ail ou d'huile d'olive.
Ne maitrisant pas la cuisson rosé, j'ai essayé la version confite.
Quoi de meilleur qu'un morceau d'agneau fondant et glacé, dont la chair s'abandonne délicatement de l'os ... accompagné d'une purée d'ail confit ?
Je suis sure que vous aussi vous avez votre madeleine de Proust, aussi petite soit-elle, partagez-là avec moi ...
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Pour 4 gourmands ...
- 4 belles souris d'agneau
- Huile d'olive
- Sel et poivre du Moulin
- Une cuillère à soupe d'Herbes du Maquis
- Une tête d'ail coupée en deux
Dans un plat en pyrex, placez les souris d'agneau et massez-les avec l'huile d'olive, le sel et le poivre. Mettez quelques herbes.
Placez la nuit au frais.
Sortez la viande au moins une demi-heure avant de l'enfourner.
2 heures à 180° et 1 heure à 160° en tournant votre animal régulièrement et en l'arrosant de son jus.
Au bout de 2 heures, sortez la tête d'ail, récupérer les gousses fondantes dans un petit bol et écrasez-les. Réservez et servez avec la viande confite.
Au moment de servir, parsemez d'herbes du maquis et dégustez avec l'accompagnement de votre choix, ici purée de potimarron, d'aubergines et châtaignes.
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